En 2020, le commerce électronique est-il devenu la norme?

Publié le 8 septembre 20

Les ventes en ligne semblent avoir connu une croissance fulgurante au fil des dernières années. La très grande majorité (77 %) des commerces au Québec détiennent un site Internet. Si on peut qualifier cela d’une norme en 2020, peut-on en dire de même pour le commerce électronique?

 

La pandémie pourrait certes avoir changé les choses. Cela dit, en février dernier, seulement 36 % de l’ensemble des commerces possédaient un site transactionnel. L’exception se situe dans les succursales corporatives où près de la moitié en possède un.

C'est un impact positif d'avoir un commerce en ligne

Ce pourcentage peut en partie s’expliquer par la faible proportion de ventes en ligne. En moyenne, les établissements génèrent 4 % de leurs ventes en ligne, incluant ceux qui n’en font pas du tout. La région de Montréal affiche le taux le plus élevé avec 6 %. Parmi les établissements qui s’adonnent au commerce électronique, la proportion moyenne de ventes en ligne s’élève à 12 %.

 

Les défis

Les dernières années auront certes modifié les habitudes de consommation. Les consommateurs se renseignent en boutique avant de procéder à l’achat en ligne, chez un autre commerçant. Effectivement, les commerces doivent inévitablement concurrencer avec les prix compétitifs des géants du Web comme Amazon. En ce sens, certains détaillants auront diversifié leur offre afin d’accroître leur concurrence. La visibilité demeure toutefois un enjeu important, ce à quoi des initiatives comme le Panier Bleu ou Ma Zone Québec viennent répondre.

Il faut simplifier le processus pour le client

Notre étude sur le commerce électronique parue en 2019, mentionne que le manque de ressources qualifiées constitue une des principales contraintes à la mise en place d’un site transactionnel. Ces commerces misent alors sur une expérience client personnalisée en magasin. Par ailleurs, certaines activités se prêtent plus difficilement au commerce en ligne, augmentant les freins à l’implantation d’un tel système.

 

La crise sanitaire aura sans contredit modifié les plans des employeurs en termes de commerce électronique. Cela pourrait avoir eu comme effet d’inciter les retardataires à investir du temps et des ressources pour créer leur site internet ou le rendre transactionnel. Comme la grande majorité des 18-34 ans achètent en ligne, le commerce en ligne pourrait s’accentuer dans les prochaines années.

 

Nouvelle étude sur le commerce de détail

Ces données proviennent de notre récente étude qui dresse le portrait de la situation actuelle et future du commerce de détail. Cette série de 5 articles vous donne un premier aperçu des données obtenues. Diverses thématiques, telles que l’impact de la COVID-19, les besoins de formation et la satisfaction au travail, y sont abordées. Le rapport complet sera dévoilé en novembre prochain.

 

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